Les organisateurs du meeting conjoint du front populaire ivoirien (FPI) et du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Koné Boubacar(FPI) et Brahima Kamagaté (PDCI) ont annoncé mardi que le refus du stade Champroux pour le meeting est loin d’être « un acte de sabotage », lors d’une conférence de presse.
« Ce n’est pas un acte de sabotage, nous avons constaté l’effectivité de la réfection du stade, le ministre est en train de tout mettre en œuvre pour trouver un autre site à Abidjan sud mais quoi qu’il en soit le meeting aura lieu » ont-ils rassuré.
MM. Kamagaté et Koné ont tenu à expliquer que des démarches ont été faites, « nous ne sommes pas les gestionnaires du stade Champroux. Nous avons satisfait à toutes les démarches administratives et le ministre des sports qui nous a fait savoir que le stade est en travaux de réhabilitation depuis un mois ».
« Notre équipe qui s’occupe de la logistique s’est déporté sur les lieux et a constaté que le stade est en travaux. Nous avons exprimé notre besoin de toujours avoir un espace au sud. Le ministre est en train de mettre tout en œuvre pour nous trouver un local« , ont-ils rajouté.
Pour eux, l’endroit où se tiendra le meeting n’affectera en rien la mobilisation des partisans « quel que soit le lieu où le meeting se tiendra, les militants du FPI, du PDCI et de l’Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté seront mobilisés »
Les organisateurs restent confiants qu’un site sera trouvé pour leur activité « Nous avons écrit ce matin pour demander l’institut national de la jeunesse et des sports (INJS). Il appartient au ministre des sports de nous dire que l’INJS est disponible ou non. Lors que le site sera trouvé vous serez informé. Nous avons la certitude qu’un site sera trouvé à Abidjan sud. »
« Le meeting d’Abidjan sud du 14 septembre prochain est donc l’occasion d’un nouveau départ que nous voulons prendre ensemble pour sauver la Côte d’Ivoire du chaos dans lequel les gouvernants actuels veulent l’enfermer « , a martelé Koné Boubacar du FPI pro-Gbagbo.
La tendance du FPI dirigée par Laurent Gbagbo s’est associé depuis quelques mois au Le PDCI, ancien allié du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, la coalition au pouvoir. Cette coalition est née après plusieurs rencontres entre les cadres du PDCI et ceux du FPI. Fin juillet, les deux ex-chefs d’Etat ivoirien Bédié et Gbagbo s’étaient rencontré à Bruxelles. C’était le première rencontre depuis la crise post-électorale de 2010.
Jeanne Dina Kitoko
