Vingt-neuf personnes ont été tuées, dimanche, dans le Centre-Nord du Burkina Faso dans une double attaque, la première causée par l’explosion d’un camion ayant sauté sur une mine artisanale et la seconde est celle d’hommes armés qui ont attaqué des tricycles convoyant des vivres, selon le gouvernement.
Un camion de transport de marchandises, dans lequel se trouvaient également des passagers, a sauté sur un engin explosif improvisé, entre les localités de Guendbila et Barsalogho. Le camion a été « complètement » détruit, selon des témoins. Parmi les victimes figurent des femmes et enfants.
La deuxième attaque a visé un convoi de vivres destinés aux populations de Kelbo et environnants, toujours la région du Centre-Nord. Les vivres étaient sous escorte des forces de défense et de sécurité jusqu’à la commune de Dablo. Face au mauvais état de la route, le contenu du camion a été transféré sur les tricycles pour leur destination finale. Ce sont ces tricycles qui ont été attaqués par des individus armés non identifiés entre Dablo et Kelbo.
Des renforts militaires ont été déployés sur place et des opérations de ratissage sont en cours, selon le gouvernement.
Même si aucun groupe terroriste n’a pour l’instant revendiqué ces attaques, selon le gouvernement, elles ont été perpétrées par des terroristes.
Depuis 2015, les attaques terroristes au Burkina Faso ont causé la mort d’environ 560 morts.
Jocelyne Liadé

