Chez nous, nos universités n’ont plus de places pour accueillir les étudiants.
Dans les amphithéâtres, les étudiants sont entassés comme une cargaison de volailles à commercialiser. Pendant qu’ils prennent les cours, ils suent à grosses gouttes comme des dockers de l’époque coloniale, parce que l’amphi n’a plus souvenance de la date de sa dernière climatisation.
Avec la lenteur du système éducatif et la négligence de certains professeurs à leur égard, toutes les manœuvres sont permises pour obtenir de bonnes notes.
Malgré toutes ces conditions précaires d’étude, quand ils sortent de nos universités, bardés de diplômes dépourvus de toutes valeurs professionnelles, ils commencent à surfer sur la vague de la pauvreté.
Charles Kossonou

